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Vaccination anti-VIH : doper la réponse immunitaire


​Pour déclencher une réponse immunitaire efficace contre le virus du SIDA, les lipidots font mieux que les vecteurs synthétiques, tout en offrant un meilleur contrôle sur leur innocuité que les vecteurs viraux.

Publié le 21 février 2019

​Jusqu'à présent, l'efficacité des candidats vaccins contre le virus du SIDA (VIH) fondés sur la p24, un fragment de capside virale du VIH, était limitée en raison d'une réponse immunitaire insuffisante à cet antigène chez les patients.  Les chercheurs du Leti, institut de CEA Tech, et leurs partenaires ont mis au point une nouvelle approche de vaccination et de délivrance d'adjuvants à base de nanoparticules lipidiques modifiées, qui génère une réponse immunitaire forte et complète.

Protégés par 14 brevets, les lipidots sont des nanoparticules lipidiques utilisées pour encapsuler et transporter des médicaments ou des agents d'imagerie fluorescents vers des cellules cibles à des fins thérapeutiques ou de diagnostic. Leur petite taille (80 nanomètres de diamètre), leur permet d'entrer dans les vaisseaux lymphatiques et de rejoindre les ganglions pour déclencher une meilleure réponse immunitaire.

L'injection de lipidots sur lesquels sont greffés la p24 ainsi que des agents immunostimulants suscite non seulement la production d'une grande quantité d'anticorps, mais également une très forte réponse cellulaire chez la souris et le primate non humain (macaque).

Ces résultats doivent être testés dans une approche multi-antigène contre le VIH, et bien sûr, confirmés chez l'Homme. Faciles à préparer et à produire à grande échelle, mais aussi très stables et bien tolérés par l'organisme, les lipidots sont également envisagés pour d'autres applications dans le domaine de la santé (vaccinations autres maladies, applications vétérinaires…).

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